Féria.

Publié le par La Liseuse

C’est un temps que je voudrais infini. Moments de plaisir(s), de rires, de vapeurs alcooliques. Dans la foule, plus de repères, on s’égare, on s’observe, on se déhanche sans savoir où nous mènent nos pas, si ce n’est plus près des sueurs étrangères. Entre les bodegas, c’est ma chanson, c’est ta chanson, ce sont nos chansons.

« Paris, Paris, on t’en-cu-leheu ! »

Et les cris, tympans crevés d’ambiance, les bouches grandes ouvertes sous la pluie et la moiteur qui nous colle à la peau.

Gauche, droite, se faufiler pour ne pas perdre les amis, un verre, un pichet à la main, la sangria qui coule sur les doigts, lécher pour ne rien perdre, sourire parce qu’après tout, qu’est-ce qu’on a à perdre ce soir ?

« Partenaire particulier cherche partenaire particulière ! »

Le déluge rapproche les corps, danse, chante, plus fort, fais-moi plaisir, swingue Papy, fais tourner la (XXX)-Couguar, fais-nous rêver !

« Ouh-ouh-ouh ! Barbra Streisand ! »

Et vas-y qu’on sort les shorts encore plus courts, les jupes qui volent, on a un humour catastrophique, on s’en fout, les clopes s’allument, toute la vie devant nous.

Et on tourne, on marche, je découvre une ville sous une autre nuit, elle m’avait caché ça la coquine.

« Où sont passés les tuyaux ? Les tuyaux ? Mais où est passée la grande écheeeelle-heuuuu ? »

Je reviendrai.  

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